Lors des premiers essais d’éditions, on tente toujours le diable en envoyant nos manuscrits à une grande maison d’édition tel qu’Hachette, Gallimard, Flammarion… Sachez qu’il est difficile de se faire éditer chez eux sans avoir un minimum brillé auparavant. Bien que les bonnes surprises arrivent, il faut donc s’attendre à recevoir une lettre de refus de la part des éditeurs.
L’exemple de lettre vient de ce site. Allez y faire un tour pour voir une petite collection de lettre de refus. Certains personnalisées, d’autre un peu drôle. En particulier celle de la bibliothèque du Capucin.
Souvent, il s’agit de lettres pré-écrites qui ressemblent plus ou moins à celle en haut de cet article.Vous êtes un numéro. Ils s’embarrassent d’une réponse plus ou moins agréable. Vous expliquant en peu de mots que vous ne serez pas l’heureux élu sur les cinq cents romans d’inconnus qu’ils reçoivent quotidiennement.
Parfois, vous trouverez griffonné quelques mots au dos ou recevrez une lettre de refus écrite à la main expliquant les points à revoir et/où pourquoi votre roman ne sera publié. Souvent la ligne éditorial ne convient pas à votre manuscrit ou des difficultés financières obligent la maison à être stricte sur ses sélections.
Quid de la ligne éditoriale ? Ce terme signifie très simplement que votre roman n’entre pas dans les normes mis en place par la maison. Certaines sont spécialisées dans la science fiction, la fantasy, beaucoup préfère le tout public (Comme beaucoup des maisons d’éditions principales), d’autre cherche l’élitisme même si cela amène à un cloisonnement. Certaines ne publie que des romans de leur ville/région. Sachez choisir vos maisons en adéquation avec vos textes.
Si vous voulez vous faire éditer, les lettres de refus vont sans doute s’accumuler et vous aurez toute une collection à faire admirer. Ou non, si vous avez de la chance.
Voici une lettre que je ne peux pas m’empêcher de vous montrer. Il s’agit d’une réponse à un auteur trop sûr de lui. Elle date de 1995. Lettre d’Yves Berger.